Le petit port de Porto Santo est excentré du village, il nous faut parcourir 3km pour s’y rendre.
L’île n’est pas très grande mais est pourvue d’un petit aéroport, dont la piste en fait la longueur. Les terres sont volcaniques d’où un relief montagneux. Les couleurs sont surprenantes, les terres arides offrent toutes les déclinaisons de brun, marron, rouge, noir, beige, jaune… des touches de verts sur les hauteurs où poussent des forêts de pins et de cactus. S’il y a de l’herbe celle-ci est desséchée par le soleil, le vent et les embruns. Ces teintes contrastent avec celle de l’eau. Sa clarté nous permet de voir les fonds sans même y plonger dedans. Du bleu profond outremer au turquoise, on comprend que ce lieu soit prisé pour la plongée. De plus, cela regorge de poissons. Le climat est idéal, ces îles sont celles du printemps éternel. Des températures constantes et douces.
Il paraît qu’à une époque Porto Santo était un lieu de culture très riche, il en reste les vestiges: des terrasses soutenues par des murets de pierre laissées à l’abandon. La modernisation a privilégié l’importation stoppant ainsi la culture de vigne, d’arbres fruitiers, de légumes… Les gens ici par contre cultive la bonté et la gentillesse. Notre programme s’adapte en fonction du lieu, aussi marche, pêche et apéro sont à l’honneur!!!
Nous rencontrons de nouvelles personnes des couples avec ou sans enfants, des solitaires… Les rencontres se font autours d’un verre après visite de nos bateaux respectifs.
Nous avons déjà parcouru la moitié de l’île à pied sur des sentiers mais aussi en hors piste dans des endroits parfois escarpés. Mon renard sait flairer les endroits sauvages!!!
Quand à la pêche, en voyant les énormes poissons que ramènent les chasseurs, Marco décide de les imiter. Seulement il n’a pas de bateau moteur pour se rendre autours des roches poissonneuses. Aussi c’est du bout de la digue qu’il s’exerce à tirer. Ce matin il harponne une raie d’1,50m, il se trouve tout con avec cet engin au bout de sa flèche. Comment l’enlever? Il doit la ramener sur le bord et bataille durant 1/4h pour grimper sur les blocs de la digue. Ce qui devait arriver arriva, en la tirant hors de l’eau elle se décroche et retrouve sa liberté! Le bonhomme déçu retourne fouiner et décoche une grosse liche. Il l’enlève de sa flèche mais en deux coups de queue elle lui fait un pied de nez et se barre!!! Alors là s’en est trop!!! un mulet passe par là et cette fois en voilà un qui n’échappera pas à la poelle!!!
Maigre consolation mais belle leçon!! Il lui faut améliorer sa technique de retrait de flèche!! En regardant dans notre guide des poissons, nous découvrons que la raie en question a un dard qui peut être mortel ! Hé bé heureusement finalement qu’il n’a pas eu à la manipuler!! L’expérience s’acquière peu à peu et ce grâce à nos erreurs!! Il n’y a donc pas de place au découragement, juste savoir tirer profit de nos bévues! C’est comme les problèmes de pilote automatique que nous avons eu durant la traversée, finalement nous sommes contents qu’ils surviennent maintenant.
Nous allons revoir l’installation, le faire réparer, et nous allons également investir dans l’arme absolu de tout bon voyageur: le régulateur d’allure!
Ce pilote marche avec le vent ( donc économie d’énergie), il s’avère fiable même avec du gros temps et est silencieux. Ce dernier point peut paraître anodin pour celui qui n’a jamais dormi avec un pilote à bras au dessus de sa tête!!! C’est le plus vieux système de pilote qui aujourd’hui encore est dans l’air du temps! Reste juste à présent à le faire acheminer jusqu’à nous et l’installer!!
Demain is it possible to view private instagram accounts reddit le 10/07 nous partons pour Madère 30 miles de navigation.